Les principales économies mondiales (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, France, Japon, Italie) se sont rassemblées du 15 au 17 juin pour discuter des solutions à apporter aux problématiques actuelles pour le moins brûlantes.
Ce sommet s’est en effet ouvert dans un contexte d’escalade militaire entre l’Iran et l’État d’Israël et de relance d’une offensive russe en Ukraine. Cependant, force est de constater que le bilan de ces 2 jours de rencontre n’est pas glorieux, et ce, à cause d’un acteur : le gouvernement Trump. Cet échec du G7 2025 est-il un phénomène contingent, ou bien représente-t-il un bouleversement profond, un changement d’ère dans la gouvernance mondiale ? Comment l’investisseur peut transformer l’incertitude en opportunité grâce à Phocus1 ? C’est ce que nous allons voir ici.
Le G7 : un rôle historique de gestion de crise
Pour mieux comprendre le rôle du sommet dans l’environnement international, revenons un demi-siècle avant l’échec qu’a été l’édition 2025 du G7. Le groupe des sept est né en 1975 d’une initiative du président Valéry Giscard d’Estaing. Il rassemblait déjà 6 des 7 pays (Canada non compris) et visait à trouver une solution économique et diplomatique à la crise pétrolière qui durait depuis 1973 déjà. Ce double aspect a perduré au sein du groupe, qui a pris de plus en plus d’importance au fils des années, jusqu’à relever de la même importance qu’une assemblée de l’ONU.
Les orientations communes adoptées sont de véritables impulsions données aux dynamiques internationales et reflètent la vision du monde des leaders occidentaux. Ainsi invitent-ils la Russie d’Eltsine à rejoindre le groupe en 1994, donnant ainsi le G8, dans un contexte d’accélération de la mondialisation, et de fin de la Guerre Froide. Le G8 était alors l’incarnation de cette fin de l’histoire que prédisait Francis Fukuyama, le pilotage de l’économie mondiale par les rationnels et vertueux occidentaux.
Or, des angles morts subsistaient dans les représentations que se faisaient les Nords du monde. La crise de 2008 a encore une fois nécessité le rassemblement du groupe ainsi que de 12 autres pays pour gérer la situation, donnant, en plus du G8, le G20. À cette crise économique s’est ajoutée celle diplomatique en 2014 lors de l’annexion de la Crimée par la Russie de Poutine. Les membres originels ont décidé de punir le pays des Tsars en l’excluant du groupe, revenant alors à la forme du G7.
La prépondérance des États-Unis dans le G7
Mais il ne faut pas se le cacher, si le groupe a pu être aussi efficace, c’était grâce aux États-Unis. En situation hégémonique depuis la fin de la Guerre Froide, l’hyperpuissance américaine (Hubert Védrine) était à la fois le moteur et la carrosserie du G7, qui était en réalité plus un outil au service de son soft power (Joseph Nye) qu’autre chose. Certes, les décisions se prennent à l’unanimité, mais le poids économique et militaire des États-Unis est tel qu’il était à chaque fois le timonier des timoniers. En effet, le pays représente 60% du PIB du G7 en 2023, contre 46% en 2020. C’est la raison pour laquelle le premier ministre Mark Carney a confié à Donald Trump que :
Le G7 n’est rien sans le leadership des États-Unis, votre leadership personnel.
Le G7 mis en péril par la politique américaine de Donald Trump
Trump a monopolisé les discussions lors du G7 2025
Le locataire de la Maison-Blanche s’était déjà fait remarquer lors du sommet de 2018, où il avait qualifié Justin Trudeau de « Malhonnête et de faible » et avait refusé de signer le communiqué final. Craignant que la rencontre du 15 au 17 juin 2025 ne fasse pas exception, Mark Carney a considéré la gestion du tempérament Trump comme son principal enjeu. Il a pour cela modifié les modalités du sommet, le consacrant à des 3 priorités volontairement vagues : assurer la sécurité des communautés et du monde ; améliorer la sécurité énergétique, accélérer la transition numérique, et établir les partenariats de demain.
Le désintérêt des États-Unis de Trump pour le G7 démontre l’échec de l’impérialisme hypocrite
Aucune mesure prise par le premier ministre canadien n’a eu d’effets. Le président américain a réitéré ses menaces d’annexion du Canada, a vivement critiqué les positions d’Emmanuel Macron en faveur d’une désescalade du conflit Iran-Israël, et a quitté précipitamment le sommet pour s’occuper de cette crise. Tout cela montre un véritable désintérêt pour le groupe des sept. Ainsi, en écourtant sa rencontre, Trump a estimé que des enjeux aussi cruciaux pouvaient être adressés par les États-Unis seuls. Les questions brûlantes de l’Ukraine, de la menace des droits de douane, et du conflit Iran-Israël n’ont pas pu être abordées collectivement. Cela nous laisse penser qu’il est bien fini le temps de l’hypocrisie et du multilatéralisme de façade des années Clinton, Bush, Obama et Biden. Les États-Unis de Trump affichent sans complexe leur volonté de puissance, considérant les autres pays et les organisations internationales comme des parasites qu’il suffit de délaisser, voire d’écraser pour retrouver une grandeur passée. La fascisation du pays est le résultat d’un retour à une représentation du monde digne de celles des débuts du XXe siècle : un espace mondial fragmenté, lieu d’une compétition constante et acharnée entre une multitude de leaders régionaux pour faire valoir leurs intérêts. La Chine, rivale systémique des Américains, cherche cependant à conserver l’apparence de multilatéralisme à travers les BRICS, la Nouvelle Banque pour le Développement et son fameux projet de la Belt and Road Initiative.
Conclusion sur l’échec du G7 2025 :
D’une période de triomphe de l’occident, porté par l’hyperpuissance américaine, à celle d’un retour à la quête de puissance, le sort du G7 est le témoignage d’un changement radical de paradigme dans l’environnement international. Autrefois impulsion des solutions aux crises mondiales et des politiques diplomatiques à grande échelle, le désintérêt des États-Unis a rendu le groupe des sept totalement impotent, faisant de lui une énième coquille vide laissée dans le sillage du gouvernement de Donald Trump, et ce ne sera pas la dernière.
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