Investir dans les ETF en 2025 : tous nos conseils

Dans le paysage moderne de la finance, les ETF, ou Exchange Traded Funds (fonds indiciels cotés en français), s’imposent désormais comme un instrument de choix pour les investisseurs, qu’ils soient particuliers ou institutionnels. À la croisée de la simplicité, de la diversification et de l’efficacité, ils répondent à la quête de rendement, à la gestion des risques et à l’accessibilité demandées par les marchés contemporains. Qu’il s’agisse d’actions internationales, d’obligations d’États, de matières premières, d’or, d’immobilier ou même de stratégies hyper-pointues sur le marché des devises ou les cryptomonnaies, investir dans les ETF en 2025 permet de couvrir tous les domaines de placement imaginables.

Derrière leur formidable succès, les ETF offrent un accès inédit à des dizaines d’indices majeurs (CAC40, S&P500, Nasdaq, MSCI World…), mais aussi à des centaines de thématiques sectorielles ou géographiques, autrefois réservées à quelques privilégiés. Investir devient ainsi plus transparent, moins cher, et l’on peut ajuster son portefeuille en temps réel, comme pour une action classique. Mais comment fonctionnent réellement ces véhicules qui ont révolutionné la gestion de patrimoine ? Comment décrypter leur nom parfois complexe ? Et, surtout, comment profiter de leur souplesse tout en sachant mesurer les risques ?

Le mécanisme et le décryptage des ETF

Comment fonctionne un ETF ?

Un ETF est un fonds d’investissement coté en continu sur les marchés boursiers, doublant le rôle d’un fonds classique (mutualisation des actifs) avec la liquidité d’une action. L’objectif d’un ETF est d’offrir la performance d’un indice (ou d’une classe d’actif) le plus fidèlement possible : il s’agit de gestion indicielle ou passive.

Dans la pratique, deux méthodes principales coexistent :

1. ETF à réplication physique
La société de gestion achète effectivement tous (ou une grande partie) des titres composant l’indice. Par exemple, un ETF répliquant le CAC40 détiendra les 40 sociétés françaises de l’indice, dans les mêmes proportions. Cette méthode garantit une forte transparence : l’investisseur possède indirectement les sous-jacents.

2. ETF à réplication synthétique (via produits dérivés)
Ici, le fonds ne détient pas les titres de l’indice, mais utilise des instruments financiers dérivés (notamment des swaps) pour « coller » à la performance de l’indice. Par accord avec des contreparties financières solides, la performance du benchmark est fournie, tandis que le fonds peut investir dans d’autres actifs. Cette approche est indispensable pour les marchés difficiles d’accès (matières premières, indices exotiques), mais expose à un risque de contrepartie.

Décoder le nom d’un ETF

Un ETF se nomme de façon codifiée afin de décrire son contenu et sa stratégie. Prenons l’exemple suivant :

• “Lyxor MSCI World UCITS ETF Acc EUR”
  Ce nom donne plusieurs indications :

• “Lyxor” (société de gestion)

• “MSCI World” (indice suivi — actions mondiales)

• “UCITS” (respecte la réglementation européenne sur les fonds, gage de sécurité pour l’investisseur)

• “ETF” (fonds indiciel coté)

• “Acc” (accumulation des dividendes, autrement dit réinvestis dans le fonds)

• “EUR” (devise de cotation)

Certains ETF porteront aussi la mention “Dis” pour distribution, “Hedged” s’ils sont couverts contre le risque de change, ou “Leveraged” si un effet multiplicateur est appliqué.

Avantages et risques des ETF

Les ETF ont transformé la façon d’investir grâce à de nombreux atouts. Mais ils comportent également des spécificités et des risques à bien comprendre.

Les atouts majeurs des ETF

L’un des grands avantages réside dans la diversification instantanée qu’ils procurent. Acheter un ETF sur le MSCI World, c’est s’exposer en une ligne à plus de 1 500 entreprises internationales, atténuant les risques liés à un secteur ou une région.

Autre bénéfice : la liquidité. Les ETF sont cotés en continu pendant les heures d’ouverture du marché. L’investisseur peut acheter ou vendre à tout moment, souvent en quelques secondes, y compris sur des thématiques complexes ou géographiquement éloignées.

La transparence est également un pilier : les portefeuilles sont publiés régulièrement, et il est facile de savoir ce que l’on détient.

Les frais réduits expliquent aussi la popularité des ETF : ils sont nettement moins onéreux qu’une gestion active classique, car il n’y a pas d’équipe de stock-pickers à rémunérer ni de frais d’entrée/sortie dissimulés.

Enfin, la gamme d’ETF disponible permet d’élaborer une stratégie adaptée : croissance, dividende, émergents, devises, thématiques (énergie verte, IA, santé…), il existe un produit pour chaque besoin et chaque horizon d’investissement.

Les risques à connaître

Cependant, investir dans un ETF n’est pas sans risques. D’abord, il ne protège pas des baisses de marché : si vous détenez un ETF sur le Nasdaq en pleine correction boursière, la valeur de votre part baissera autant que l’indice.

Pour les ETF à réplication synthétique, le risque de contrepartie existe toujours, même limité par la réglementation UCITS et la surveillance accrue depuis les crises financières passées.

La liquidité réelle n’est pas uniforme sur l’ensemble des ETF : si certains sont très échangés (par exemple, ETF sur le S&P 500), d’autres moins populaires peuvent présenter des spreads (écarts entre prix d’achat et de vente) plus importants.

Il faut aussi prendre en compte le risque de tracking error : bien que l’objectif soit de suivre l’indice au plus près, il subsiste toujours un petit écart, dû aux frais de gestion, au réinvestissement des dividendes, ou à la méthode de réplication.

Dernier point de vigilance : la fiscalité. Les traitements varient selon le support utilisé (compte-titres, PEA, assurance vie), le type d’ETF (capitalisant ou distribuant) et la domiciliation du fonds.

Quelle stratégie pour investir dans les ETF en 2025 ?

Adapter sa gestion à la volatilité et à l’actualité politique

En 2025, les marchés boursiers restent chahutés sous le poids des annonces de personnalités politiques influentes telles que Donald Trump, mais aussi en raison des tensions géopolitiques mondiales persistantes. Dans ce contexte, il faut savoir investir de manière disciplinée, comme le recommande Warren Buffett.

Une approche pertinente consiste à allier gestion passive sur les grands indices (ETF World, ETF S&P500, ETF Stoxx Europe 600…) pour accompagner la croissance globale à long terme, et gestion tactique pour se prémunir des secousses ou profiter d’opportunités sectorielles.

Les ETF à privilégier

En période d’incertitude, plusieurs types d’ETF dans lesquels investir en 2025 retiennent l’attention :

• ETF or (Gold ETF) : Ils offrent une protection classique contre l’inflation, les chocs politiques, et la dépréciation des monnaies. Par exemple, un ETF répliquant le prix de l’or physique (coté à Paris, Londres ou New York) s’adapte particulièrement aux cycles d’incertitude. Il reste très liquide, accessible, et évite les contraintes du stockage.

• ETF sur les obligations d’État court terme : Bénéfique lorsque les taux montent et que l’on cherche un abri contre la volatilité des actions.

• ETF sur le dollar (USD) ou d’autres devises fortes comme le franc suisse (CHF) : en cas de regain de volatilité politique aux États-Unis ou ailleurs, ces ETF peuvent servir de base défensive ou spéculative selon les déclarations et la conjoncture.

• ETF sectoriels défensifs (santé, biens de consommation de base…) : Moins sensibles aux cycles politiques ou économiques, ils jouent le rôle de « poids stabilisateurs » au sein d’un portefeuille.

Stratégie complète et ouverture vers le marché des devises

Pour composer un portefeuille robuste, il convient de mixer ces ETF « coeur » avec des ETF thématiques ou géographiques selon vos perspectives. Toutefois, les variations brutales du marché, sous l’effet des tweets ou annonces de grands dirigeants politiques, illustrent la suprématie du risque de change et de la volatilité sur les rendements à court et moyen terme.

Dans cet esprit, il devient judicieux pour l’investisseur attentif d’intégrer également une couverture ou une exposition directe au marché des devises. Dans cette optique, Phocus1 représente la meilleure option possible.